La recette de l’atelier
* Dans le jardin de
la mémoire, partir à la recherche d’une belle idée. Elle peut venir du hasard,
naître de la dernière pluie. Laisser de côté les idées noires, les idées toutes
faites, les idées reçues…
* Prendre tout son temps. Cueillir une idée ayant pris
racine dans un songe, cultivée par l’expérience, arrosée par la pluie du désir.
* La faire
soigneusement revenir sur toutes ses faces et laisser mijoter comme on avance
dans la vie, à grands pas de géants ou lentement sans se presser, à petits pas
tranquilles.
* Lorsqu’elle a pris une jolie couleur, la déposer
précieusement sur un lit de feuilles blanches. Se saisir d’un crayon souple qui
lui donnera sens et forme. Puis tout doucement, l’appeler par son nom.
* L’assaisonner généreusement de tous les ingrédients se
trouvant à portée de main : récits, histoires, fictions, légendes....
La parfumer délicatement d’imaginaire.
* Rajouter des
jeunes pousses de mots doux, une poignée d’acrostiches bien fraîches, trois
pincées de devinettes ou de charades du jour, une bonne cuillérée de rimes et
d’autres jeux variés. (Liste non exhaustive...)
* Réserver au chaud les surprises, les émotions, les
rires et les projets…
* Inviter des convives malicieux, inventifs, sensibles
ou curieux
* Servir avec
tendresse et passion.
* Déguster sans modération…
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